Histoire de la "37", groupe Œuvre Allemand
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"L’après-68" est une période difficile et montre une fois de plus, la sensibilité du Mouvement aux grands courants qui agitent la Société et l’Église. Cette période de remise en cause se doubla pour le scoutisme de la crise interne de l’Église de France et aussi d’une désaffection d’une partie du Clergé à l’égard des mouvements éducatifs".
"Le rejet des cadres institutionnels, l’idéologie du spontanéisme et de la non-directivité envahissent toute l’éducation et n’épargnent pas le scoutisme. Cette situation, qui dévie souvent souvent en laisser-faire, provoque un certain flottement dans le Mouvement et une baisse d’effectifs". (Brochure "50 ans d’histoire des Scouts de France").
Émile VISSEAUX prend la barre du navire où il succède à Michel RIGAL. Il lui revient de réagir face à cette situation.
La nécessité de préciser le cap tout en permettant à tous les cadres d’exprimer leurs préoccupations, leurs expériences et leurs projets amènent les SCOUTS DÉ FRANCE en commun avec les GUIDÉS DE FRANCE, à lancer une grande démarche de partage et de réflexion qui débouche en 1973 sur le grand rassemblement de LA TRIVALLE qui réunit 10.000 responsables et propose l’"APPEL A L’ÉSPERANCE".
Sur cette lancée et sous l’impulsion du nouveau Commissaire National Dominique BENARD, le Mouvement établit en 1976 un plan de développement marqué notamment par le renouveau du GROUPE LOCAL, une forte croissance de la formation, l’affirmation des buts et de la pédagogie du Mouvement traduite par le livre "BADEN-POWELL AUJOURD’HUI".
Les activités de la 37 reprennent normalement à la rentrée 1968 grâce à l’ensemble des Maîtrises 1967.
A l’écoute des jeunes, le scoutisme est en recherche. Le système des patrouilles semble buter sur l’écart de maturité entre les 12 et 17 ans.
Après quelques années de recherche et d’expérimentation, l’Association décide de diviser la Branche Éclaireurs en deux :
Les "RANGERS-SCOUTS" de 12 à 14 ans organisés en Patrouilles de 6 à 8 garçons, menés par un Pilote.
Les "PIONNIERS" de 14 à 17 ans. Des Équipes de 5 à 7 garçons forment un Poste.
A tous les échelons, le plein air et la vie des camps demeurent essentiels. Ils permettent un ressourcement physique et spirituel.
Les Scouts de France trouvent leur justification dans un jugement porté vers 1920 par BADEN-POWELL. "A cet âge si difficile, ce qui est bon pour l’adolescent de 16 ans, ne l’est pas dans la même mesure pour le garçon de 15 ans et peut être mauvais pour celui de 13 ou 14 ans".
La 37 reste fidèle aux SCOUTS DE FRANCE et, grâce à son encadrement, traverse cette période sans trop de mal.
Ce texte est extrait du livre d'or de la "37" publié à l'occasion des 60 ans du groupe en 1997.
La période immédiate d’après-guerre fut une période de renaissance surtout marquée en 1947 par le premier JAMBOREE en France, à Moisson dans la vallée de la Seine.
En 1949, Michel MENU lance la proposition "RAIDERS" pour un scoutisme plus exigeant et plus technique pour les adolescents.
Peu après, sont lancées les "PATROUILLES LIBRES" pour répandre le scoutisme dans les campagnes et les banlieues des grandes villes.
C’est encore à cette époque que la Branche "EXTENSION", ouverte aux enfants handicapés, connait un vif développement qui se poursuivra jusqu’à ce jour sous le nom de PARC-EN-CIEL.
Le principal responsable de cette expansion fut le nouveau Commissaire Général Michel RIGAL, nommé en 1953.
Ce texte est extrait du livre d’or de la "37" publié à l’occasion des 60 ans du groupe en 1997.
Retour des camps d’été, la situation se détériore brusquement. Le 3 septembre 1939, la France et la Grande-Bretagne déclarent la guerre à l’Allemagne. C’est le début de la seconde guerre mondiale.
Période difficile mais rendue exaltante par les évènements, pendant laquelle les devises "DE NOTRE MIEUX", "ETRE PRETS", "SERVIR" prennent toute leur signification.
A la Libération, le Mouvement se retrouve bien plus nombreux qu’avant guerre.
Ce texte est extrait du livre d’or de la "37" publié à l’occasion des 60 ans du groupe en 1997.