Avec ces calendriers, le chercheur ou le simple curieux disposent aujourd’hui d’un matériau qui ne manque pas d’intérêt ! Cela inciterait beaucoup à un travail un peu systématique.
Avec un peu de recul et pour faire court, on se rend compte que chez les Scouts de France le calendrier est à la fois :
– une vitrine idéalisée des pratiques scoutes, à un moment donné ;
– une mise en avant scénarisée, une mise en images idéalisée, (en direction des destinataires des calendriers, pas tous nécessairement favorables au scoutisme), de "représentations" que se font les scouts (en particulier leurs dirigeants) à propos de ce qui serait à considérer comme porteur de valeurs (scoutes), comme activités modélisantes, comme vision privilégiée de l’Homme et de son engagement dans la société (vous savez : le scout actif, utile, heureux).
Notez que, pour faire bref, je ne m’intéresse pas directement ici à l’aspect financier qui tétanise parfois les esprits, ici ou là. Mais bon, ça peut se discuter ...
Bien-sûr, on pourrait quelquefois découvrir un écart entre ces "représentations" que les scouts veulent faire partager autour d’eux (qui relèveraient d’un "scoutisme annoncé" ?) et ce qui était effectivement vécu.
Ce n’est pas nécessairement dramatique ! Il n’est pas exclu que, précisément dans cet écart, on puisse trouver des éléments tout-à-fait positifs montrant que les scouts ont en réalité apporté davantage autour d’eux qu’il n’en ont eu conscience sur le moment !
Bon, il se pourrait aussi que des "perles" soient mises au jour.
Je pense à cette photo du calendrier SDF, reprise sur Scoutunjour, illustrant le mois d’avril 2000 (mois de Pâques !), montrant un marcheur solitaire s’appuyant sur une canne (sac au dos, un scout ? un chef ?) s’éloignant ... d’une petite église de campagne. Un peu comme si l’on voulait représenter le dernier reste des effectifs scouts quittant le giron de l’Eglise, alors que les discours des dirigeants scouts ne cessent de s’en réclamer !!!
Là, on est certes dans l’ordre de l’interprétation (très subjective) de l’image proposée au lecteur : je me dis pourtant qu’il doit y avoir place pour un interprétation un peu plus rigoureuse de ce qui nous est donné à voir au travers des calendriers scouts.
Avec ces calendriers, le chercheur ou le simple curieux disposent aujourd’hui d’un matériau qui ne manque pas d’intérêt ! Cela inciterait beaucoup à un travail un peu systématique.
Avec un peu de recul et pour faire court, on se rend compte que chez les Scouts de France le calendrier est à la fois :
– une vitrine idéalisée des pratiques scoutes, à un moment donné ;
– une mise en avant scénarisée, une mise en images idéalisée, (en direction des destinataires des calendriers, pas tous nécessairement favorables au scoutisme), de "représentations" que se font les scouts (en particulier leurs dirigeants) à propos de ce qui serait à considérer comme porteur de valeurs (scoutes), comme activités modélisantes, comme vision privilégiée de l’Homme et de son engagement dans la société (vous savez : le scout actif, utile, heureux).
Notez que, pour faire bref, je ne m’intéresse pas directement ici à l’aspect financier qui tétanise parfois les esprits, ici ou là. Mais bon, ça peut se discuter ...
Bien-sûr, on pourrait quelquefois découvrir un écart entre ces "représentations" que les scouts veulent faire partager autour d’eux (qui relèveraient d’un "scoutisme annoncé" ?) et ce qui était effectivement vécu.
Ce n’est pas nécessairement dramatique ! Il n’est pas exclu que, précisément dans cet écart, on puisse trouver des éléments tout-à-fait positifs montrant que les scouts ont en réalité apporté davantage autour d’eux qu’il n’en ont eu conscience sur le moment !
Bon, il se pourrait aussi que des "perles" soient mises au jour.
Je pense à cette photo du calendrier SDF, reprise sur Scoutunjour, illustrant le mois d’avril 2000 (mois de Pâques !), montrant un marcheur solitaire s’appuyant sur une canne (sac au dos, un scout ? un chef ?) s’éloignant ... d’une petite église de campagne. Un peu comme si l’on voulait représenter le dernier reste des effectifs scouts quittant le giron de l’Eglise, alors que les discours des dirigeants scouts ne cessent de s’en réclamer !!!
Là, on est certes dans l’ordre de l’interprétation (très subjective) de l’image proposée au lecteur : je me dis pourtant qu’il doit y avoir place pour un interprétation un peu plus rigoureuse de ce qui nous est donné à voir au travers des calendriers scouts.
Qu’en pensez-vous ?
jmv