Les groupes et unités Scouts de France à Paris
Tableau récapitulatif et carte générale des implantations
L’histoire des unités SDF parisiennes est désormais bien cernée dans ses grandes lignes. Elle reste cependant à mieux connaître dans le détail, particulièrement pour certaines d’entre elles.
Les informations présentées dans les documents ci-joints proviennent de deux sources et de repérage complémentaires :
– Les travaux du Père Yves Combeau (Op) sur le scoutisme parisien (SDF, SUF?, FSE?), notamment publiés sur le site 27ème SUF et désormais peu à peu publiés sur le site « scoutunjour »
– Un fichier des Chefs et Cheftaines de la Région île de France. Ce fichier comporte environ 13 500 fiches nominatives dont les informations ont été reportées sur support informatique en vue de leur conservation. Les fiches renferment les références des formations suivies par ces chefs et cheftaines de 1943 à 1988, permettant de repérer à une date donnée l’existence d’une unité, sa nature, etc. Ce fichier est accessible à tous, sous réserve des conditions habituelles de confidentialité, au Service Archives-Histoire du Centre National des SGDF?, rue de la Glacière.
– Des informations qui s’accumulent peu à peu, apportées par des contributions spontanées d’anciens ou d’amis, alertés par les articles publiés sur le site, ou cherchant à faire partager des archives qu’ils détiennent. Ces informations nous permettent de combler des lacunes, de préciser les données, de redresser des erreurs.
En effet nous sommes encore face à l’absence, la perte, la méconnaissance ou la non exploitation des archives des Unités, de la Région Ile de France, du Centre National, du diocèse.
Ainsi, les données propres aux années post 1980 sont à préciser, avec la difficulté de repérer des filiations alors que les unités ou groupes ne portent souvent plus de numéros, deviennent inter-paroissiaux, ou adhérent aux autres mouvements.
Nous n’avons pas exploité les données concernant les clans ou communautés de routiers?, hormis ceux qui avaient reçu un numéro d’ordre, ni systématiquement celles concernant les troupes marines. Elles n’apparaissent donc pas dans le tableau et la carte.
Les tableaux
Il s’agit d’une version révisée (un article précédant en présentait une première version), d’un même tableau récapitulant les unités et groupes Scouts de France ayant existé à Paris intra muros en les classant :
– par ordre de numérotation,
– par arrondissement et lieux d’implantation
Dans ces tableau sont reportés et synthétisés les éléments suivants :
[*Le numéro d’ordre des unités*] : Tels qu’attribués lors des filiations. On trouvera surlignées en vert les unités qui ont été déplacées ou remplacées, en rouge les quelques clans numérotés.
[*Éventuellement un sous-numéro d’ordre*] : Attribué par nous seulement pour distinguer les unités qui ont donné lieu à d’autres implantations (1, 2, 3…), ou les localisations successives d’une même unité (a, b, c…).
[*Le numéro Raiders des unités qui ont été investies*] : Lorsque une troupe a été reconnue Raiders, un numéro propre Raiders lui a été attribué. Le même numéro lui est conservé si elle a déposé le béret vert et l’a ensuite repris et ne sera jamais donné à une autre unité. A noter qu’on ne connait pas certains numéros attribués à des troupes que l’on sait pourtant avoir été Raiders. Les archives concernant les Raiders (troupes et listings des garçons investis) semblent perdues. Il faudrait retrouver toute la mémoire de cette aventure importante pour le mouvement.
[*La date de fondation*] : Il peut s’agir soit de la date de la création effective d’activité soit le plus souvent de la date d’affiliation, plus précise car référencée.
[*La date de cessation définitive d’activité*] : L’information est lacunaire et assez imprécise. Les dates correspondent soit à l’année d’activité (scolaire), d’octobre à septembre, soit à l’année civile.
[*L’arrondissement*] : Pour le repérage de l’implantation des unités, l’arrondissement semble l’information la plus pratique.
[*Le lieu d’implantation de l’unité*] : Il s’agit de la localisation de la structure, paroisse, établissement scolaire ou autre, à laquelle est rattachée l’unité ou le groupe.
[*Le nom du groupe ou de l’unité*] :
Ils peuvent en effet avoir leur nom propre, assez fréquemment différent de celui de la structure d’accueil. L’information reste lacunaire.
Nous n’avons pas repris dans cette mise à jour la rubrique qui indiquait pour chaque unité existante entre 1944 et 1988, les années pendant lesquelles au moins une cheftaine ou un chef avait suivi un stage de formation. Toute information à ce sujet peut être demandée soit à l’auteur, soit au Centre National SGDF.
La carte des lieux d’implantation des unités et groupes SDF
La carte présente les lieux de rattachement de toutes les unités Scouts de France créées à Paris intramuros.
Ces lieux sont le plus souvent les paroisses, ou chapelles, ou encore un établissement religieux. Ce peut être aussi un patronage. Ce sont aussi des Lycées et Ecoles, soit publics, soit privés. A noter que quelques paroisses n’ont jamais accueilli d’unité. Il est évident que les locaux proprement dits des unités sont proches des lieux d’implantation sans toutefois leur correspondre exactement.
Les implantations de rattachement des unités (les paroisses par exemple) sont plus des pôles d’attirance des jeunes que des zones géographiques exclusives de recrutement.
Les numéros correspondent aux numéros d’ordre normalement chronologiques attribués officiellement aux unités lors de leur affiliation au mouvement. Par unité il faut comprendre le plus souvent une troupe d’éclaireurs, de rangers, pionniers ou scouts et/ou souvent à une meute de louveteaux? (parfois deux ou trois dénommées temporairement A, B, ou C.
Plusieurs unités peuvent coexister en une même implantation, formant un groupe autonome, parfois plusieurs groupes..
Une équipe, parfois un clan ou une communauté de routiers, peut exister sur l’implantation, portant souvent un patronyme spécifique. Dans les années 1930, des clans routiers, correspondant à des implantations de Grandes Écoles ont reçu un numéro (126è 127è etc.). Ils sont présentés sur fond rouge sur la carte.
Le groupe a pu former une nouvelle troupe et/ou meute, celle-ci prenant un numéro soit chronologique du moment, soit devenu disponible, soit réservé, soit anticipé chronologiquement et lié au numéro de la première unité : on a ainsi les 37è, 137è et 237è implantées sur Charonne ; les 25è, 50è, 100è implantées à la « Réunion des Etudiants » rue de Vaugirard, etc.
Les meutes, assez souvent plus nombreuses que les unités d’éclaireurs du groupe dont elles font partie, peuvent porter ainsi de « grands » numéros.
Une unité a pu être dissoute plus ou moins rapidement ou tardivement. Son numéro a pu être repris par une nouvelle unité, et ce, plusieurs fois.
Une même unité a pu avoir plusieurs implantations, soit successives, soit plus rarement simultanées. Ce sont par exemple les unités d’extension qui s’organisaient sur plusieurs établissements de soins. Sur la carte les numéros sur fond blancs correspondent à la dernière implantation (donc parfois la première et la seule). Les fonds verts correspondent à une ou plusieurs implantations précédentes.
Le numéro le plus élevé attribué à une unité est 486. Bien sur, il n’y a pas eu autant d’unités crées sur Paris. A notre connaissance de ce jour, elles n’ont été « que » 351, compte tenu que certains numéros ont été réattribués plus d’une fois. Ainsi bien des numéros antérieurs à ce dernier numéro 486, n’ont jamais été attribués. Quelques éléments comme par exemple l’organisation et l’implantation des unités d’extension, restent sujets à discussion en l’état des informations actuellement recueillies.
Il faut noter deux cas particuliers :
– Une unité sans numéro parisien, surnommée 1ère Domrémy car liée au collège du même nom, proche de Notre Dame de la Gare. Elle est mentionnée 1d sur la carte.
– Les unités du groupe Bleimor, également sans numéro, et aux implantations mal connues.
Ces unités n’apparaissent pas sur la carte.
La carte peut impressionner par la grande couverture du territoire parisien qu’elle présente. Mais toutes les unités qui y sont représentées n’ont pas fonctionné en même temps. Le tableau récapitulatif des unités indique (aussi pour ce qu’on en sait aujourd’hui) les dates de création et de cessation définitive d’activité. Mais comme déjà indiqué, certaines unités ont pu rester en sommeil plusieurs années avant de renaître, et ce, parfois plusieurs fois.
Nous prévoyons de réaliser d’autres cartes présentant chacune la situation à une date donnée. Elles devront permettre de visualiser la « respiration » du mouvement SDF (développements et retraits) au fil des années.
Les secteurs, districts, provinces, archidiaconés, d’appartenance des unités ne sont pas présentés ici. Ce sont plus des regroupements hiérarchiques d’unités que des découpages du territoire. Ils ont beaucoup fluctué dans leur composition dans les vingt années précédant 1940 et après 1980, au gré des créations et disparitions d’unités. Les districts correspondent cependant aux arrondissements dans les années 1940 à 1980. Pour plus de détails, on se réfèrera aux autres articles sur l’organisation des unités de la Région IDF (à compléter), déjà publiés sur ce site.
Appel à l’information ! Appel aux informateurs !
Nos recherches continuent et nous sommes demandeurs de toutes informations supplémentaires. Ainsi que de toute bonne volonté pour nous aider.
Qui, en particulier, nous apportera des précisions sur les implantations des troupes d’extension 87°, 187°, 387°, 94°, 294°, 394°, 220°, sur la 98° et la 198°, et sur les numéros inconnus des troupes Raiders ?
Cet article était originellement publié sur Scout un jour, un site animé entre 2004 et 2014 par des passionnés de l’histoire des Scouts de France.
Publié le (mis à jour le )
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