L’année 1997-1998 redémarre avec quasiment les mêmes personnes : aucun scout n’est monté de la troupe cette année là. Seul Anthony nous quitte (il se fait vieux ;-). ) par contre un nouveau pionnier^?, Valentin va nous rejoindre en cours d’année. C’est un ami de Benoit.

J’ai un peu de mal à me souvenir de ce que nous avons fait cette année là. Comme chaque année, nous avons fait le Jamboree-sur-les-ondes et sur internet chez Alain. Nous avons aussi pas mal fêté d’anniversaires chez Alain, à l’occasion de divers week-ends.

Cette année là, le poste a fait l’ensachage aux caisses de Carrefour avec les trois autres postes de la ville (St-Vincent, qui se préparait à aller au jam au Chili, St-Michel et la Beaumanoir) et les relais compas. Nous avons aussi fait un certain nombre d’extra-jobs (taille des haies).

Le projet de camp cette année là, était de partir découvrir la montagne. Nous avions gardé des contacts avec le groupe de Beaufort-en-Vallée et c’est donc logiquement que nous sommes partis avec eux.

Nous sommes donc partis pour trois semaines dans le Queyras, sur un terrain à Molines, obtenu grâce à mon cousin.

Quatre d’entre nous sont descendus en voiture dans le taxi d’Alain (avec l’arrêt à Riom, on ne change pas ses habitudes), et JB et moi sommes partis en train pour un bon périple bien folklorique de la Bretagne à Mont-Dauphin gare.

Arrivés sur place, nous nous sommes installés. Puis nous avons commencé à faire un peu de montagne, en explo tout d’abord (départ de Molines, direction Font-Gillarde, puis St-Véran). Le deuxième soir de l’explo, Alain est venu nous chercher en voiture car c’était la demi-finale de la coupe du monde, que nous avons pu regarder dans le garage de mon cousin sur une grande télé qui ne captait pas très bien, avec les pionniers de Beaufort-en-Vallée. Victoire de la France, youpi !

Durant ce camp, nous avons aussi effectué un très gros chantier. En effet, nous avons réaménagé (voire recreusé) un ancien canal d’irrigation pour en faire un chemin de randonnée. Pour cela nous avons construits de grands ponts en rondin et recreusé dans la montagne aux endroits où le canal s’était écroulé. Ce sentier est situé en face de La Rua (commune de Molines) où il surplombe la rivière en direction de la demoiselle coiffée située un peu plus bas. Le chemin a été inauguré avec l’ensemble du village.

Pendant ce temps nous avons poursuivi notre initiation à la montagne en prenant des leçons d’escalade à la Roche-Écroulée, et en montant Benoit, Valentin et moi, en haut du Pain de Sucre. Tout cela a permis a tout le poste d’aller faire une grande voie d’escalade (facile) en devenant les vainqueurs du Bric-Bouchet.

C’est aussi durant ce camp que les pionniers engagés ont gagné leurs totems, au cours d’une soirée autour du feu. Je suis devenu Chamois, JB Fennec, Thomas Toucan, Benoit Panda, Steven Alpaga et Valentin Okapi.

Un autre souvenir marquant de ce camp aura été la finale de la coupe du monde gagnée par la France que nous avons regardé à 40 - rejoints par des pionniers de Marne-La-Vallée - dans un garage sur une vieille télé qui captait assez mal. Que d’ambiance, c’est plus sympa que dans son salon.

Les 48h pionniers seront l’occasion pour JB, Thomas, Benoit, Steven et Valentin de partir séparément à la rencontre des paysans du coin et de participer à la fauche des champs.