Poste pionniers 6ème Guy de Larigaudie St Brieuc (1995-1996) - réouverture du poste

Après un camp au Pays Perdu avec la troupe scoute l’année précédente, voici venu pour moi le temps de monter aux pionniers.

Malheureusement nous ne sommes que deux dans ce cas là et l’un d’entre nous, enchanté par son camp passé avec l’unité coéduquée de St Vincent, rejoins le poste de la 14ème.

C’est donc avec soulagement que je vois Anthony, un pionnier? en troisième étape venir de la Beaumanoir jusqu’à Ste Thérèse. Nous sommes deux, le poste Guy de Larigaudie réouvre.

Nous avons pour chef au début de l’année Gildas Le Dantec, puis le groupe se décide à nous attacher plus ou moins aux scouts, où nous sommes alors sous la responsabilité de Alain Neveux, qui, par son passé de chef pionniers, est incité à s’occuper de nous comme si nous étions des pionniers.

De fait nous vivons une fin d’année assez étrange, entre le statut d’aides animateurs et de "super scouts".

Nous partirons en camp avec les scouts à "Kerancuf", près de St Gilles Vieux Marché dans le centre Bretagne. Lors de ce camp, Alain essaie de nous faire vivre un peu de manière autonome, afin que nous ayons une vie de pionniers qui ne ressemble pas à celle des scouts. Je me souviens que ça m’a rendu fier d’être pionnier.

Nous nous occupions de l’organisation de certains jeux et nous avions construit la grande table de troupe (nous campions, ô bonheur, dans un bois de bouleau où on pouvait abattre à tout va.

Le camp fut excellent. Nous partîmes en explo à deux (trouvant d’ailleurs au passage 800 Francs sur le bord d’un étang, que nous remettrons aux objets trouvés et que nous ne sommes jamais allés récupéré, même après un an et un jour).

Je me souviens particulièrement d’un grand jeu fait avec la troupe de Quimperlé durant lequel nous avions attaqué leurs camps gaulois et romains pour leur voler leur bouclier, ainsi que d’un grand jeu le soir pendant la veillée, durant lequel nous tentions de rattraper Alain s’enfuyant à travers champs avec une grosse lampe torche.

Anthony gagna lors du camp le mythique surnom de pyjaman.

Nous nous entendions très bien avec les scouts et ce fut un plaisir d’en voir trois autres nous rejoindre l’année suivante.

PS

Cet article était originellement publié sur Scout un jour, un site animé entre 2004 et 2014 par des passionnés de l’histoire des Scouts de France.

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