La course sous les étoiles

Alors que la pénombre tombe sur le site du Bois de la Cambre, la course prend un tout autre rythme.

Au bruit des cris, des rires, du brouhaha et de la musique incessante de la journée succède à présent le bruit des vélos filant à la lueur des phares, des discussions à mi-voix et des bruits de pas sur les passerelles métalliques qui enjambent le parcours.

Les gens se rassemblent en petits groupes à la lueur des néons, les stands se ferment, certains en profitent pour gagner quelques heures ou quelques minutes de sommeil pendant que d’autres profitent d’une ambiance plus feutrée pour se relaxer après déjà plus de 12 heures de course.

Les équipes organisent des tournantes pour dormir, et passent à l’horaire nuit : une partie de l’équipe dors dans des tentes plantées derrière les stands techniques où patientent les coureurs encore éveillés.

Certains vélos s’arrêtent faute de suffisamment de scouts et guides pour effectuer les tours de piste, certains continuent à vendre boissons et snacks encore en trop grand nombre dans leurs stock. Et pourtant malgré le froid et la fatigue installées depuis de longues heures, les sourires et la bonne humeur ne disparaissent toutefois pas.

La course ne s’arrête pas pour autant : certains comptent bien en profiter pour grappiller quelques secondes au classement général mais quoi qu’il en soit, à ce stade, l’endurance et la solidarité dans l’équipe feront la différence.

... c’est dingue, moins qu’on dort et mieux que ce qu’on écrit !

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