Petit point d’histoire

Le nunchaku est originellement un art martial qui nous vient du Japon moyenâgeux. Les paysans de l’île d’Okinawa ont détourné un objet de leur quotidien (probablement un fléau à riz, peut être un mors de cheval selon certains) afin de l’utiliser comme une arme. L’instrument est assez rapidement répandu en Asie comme partie intégrante des arts martiaux.
Il sera connu en occident grâce aux films de Bruce Lee et assez vite exploité autrement que comme une arme. On voit naitre des disciplines de jonglage utilisant le nunchaku dont le nunchaku freestyle utilisant des nunchakus lumineux ou enflammés.

Le point légal pas drôle

Le nunchaku est considéré par la loi française comme une arme de 6ème catégorie, soit une arme blanche. Ce qui implique que sa possession est autorisé, mais il ne doit pas être transporté dans la rue de manière immédiatement utilisable. Il doit donc être démonté (sauf que selon la méthode de cette page bah c’est pas possible de le démonter) ou au fond d’un sac.

Fabrication d’un nunchaku d’entrainement

Matériel

• Un manche à balai, ou, mieux, un rejet trouvé en forêt de même diamètre
• Une perceuse ou une tarière avec des mèches à bois de 6 et 8-10 mm
• De la ficelle, synthétique de préférence

1. Scier les 2 bâtons du nunchaku. Les deux doivent avoir exactement la même taille, celle de votre avant-bras (ouais le machin entre le coude et le poignet)
2. Percer chaque bâton de la même manière afin de pouvoir faire passer la ficelle à l’intérieur selon ce splendide schéma vu en coupe (attention à ne pas éclater le bois en faisant ça) :
Faire le trou central avec la mèche de 8 ou 10 mm (ça sera plus facile de faire passer la ficelle avec un trou de 10mm de diamètre) et les 2 transversaux avec la mèche 6mm.

/ !\ Si le baton n’a pas un diamètre parfaitement égal tout du long, percer du côté le plus lourd.

3. Faire passer la ficelle à l’intérieur.
4. Faire un nœud sinon ça tient pas eh. Le nœud plat fonctionne bien.

5. Imposer son swag :

Voir aussi