Le Jamboree

Nous avons eu l’opportunité de participer au second jamboree international organisé par les scouts mongols. Malgré les nombreux obstacles qui se sont mis en travers de leur route (inondations exceptionnelles dans le lieu initialement prévu pour le jamboree, faible participation des scouts étrangers à cause du SRAS qui, rappelons-le, n’a pas touché la République de Mongolie, mais la Mongolie Intérieure, région chinoise, augmentation drastique du prix de l’essence qui a empêché certains scouts mongols de venir participer…), les scouts mongols ont réussi à assurer ce rendez-vous. Au total étaient présents 200 scouts au lieu des 600 prévus initialement, dont une quarantaine d’étrangers : des Danois, des Finlandais, des Suédois, des Coréennes, un Hollandais et un Américain, ainsi que nous six, Français.

Diverses activités étaient proposées sur place. Nous avons pu notamment participer au festival du mini-Naadam (le Naadam étant la fête traditionnelle mongole qui a habituellement lieu le 11 juillet). À cette occasion, nous avons pu nous entraîner aux trois sports nationaux : la lutte, la course à cheval et le tir à l’arc, qui, faute d’arc, s’est transformé en tir à l’arbalète. Nous avons pu également passer une nuit à proximité d’un village de yourtes, dans une vallée, près d’une rivière, et ainsi, le lendemain matin, partager un moment exceptionnel avec des nomades. La télévision nationale mongole est même venue sur le lieu du jamboree filmer une émission de divertissement, à laquelle a vaillamment participé Marion !

Les échanges avec les scouts de Mongolie, ainsi qu’avec les autres scouts présents ont été nombreux et fructueux, ceux-ci vivant souvent un scoutisme très différent du notre.

Le projet humanitaire des Compagnons de Dreux en Mongolie

Les sœurs de l’Hôpital de la Charité

Il y a cinq ans maintenant, deux sœurs françaises de la congrégation de la Fraternité Notre-Dame, Sœur Marie et Sœur Marie-Dominique ont fondé l’hôpital de la Charité, dans la banlieue d’Oulan-Bator.

Elles mènent plusieurs actions de front : outre un hôpital et un orphelinat, où les enfants, au nombre de neuf, peuvent trouver un peu de réconfort et sont initiés aux règles élémentaires — surtout en matière d’hygiène —, elles s’appliquent en ce moment à construire, à une vingtaine de kilomètres de la capitale, un village où les nomades qui viennent se sédentariser peuvent vivre dans des conditions plus décentes que dans les bidonvilles.

Notre action sur place

Ainsi, notre action sur place a consisté, pendant plus de trois semaines, à aider à la rénovation de l’hôpital et de la salle de la soupe populaire, ainsi que de celle des douches. Nous avons poncé et rénové les fenêtres de l’étage des tuberculeux, carrelé la salle des douches et repeint la salle d’attente de la soupe populaire. Nous avons entièrement financé l’achat du matériel nécessaire à ces travaux (décapeuse thermique, peinture, colle, joints, carreaux de carrelage…).

En outre, nous avons, à tour de rôle, secondé la nourrice de l’orphelinat en nous occupant des enfants et avons servi la soupe populaire.

À notre retour, nous avons pu effectuer un don de 1500 euros aux Sœurs, afin de les aider à poursuivre leur action sur place.