Parler de son groupe scout dans la presse locale

Communiquer dans les médias locaux

On s’acharne souvent à se rendre visible dans les réseaux sociaux, mais ceux-ci ne touchent que des gens proches des réseaux scouts.

Être présent dans la presse locale reste aujourd’hui un des moyens les plus efficaces pour se faire connaitre :

  • auprès des familles, même très éloignées du scoutisme local,
  • auprès des élus.

Celui qui ne communique pas n’existe pas. Même localement. En particulier avec les scouts dont la particularité est de vivre nos activités au fond des bois.

Une fois ces deux choses dites, la question qui se pose est : "De quoi parler dans la presse locale ?".

Observe les articles des journaux locaux : les pages regorgent de photos du Loto du samedi soir, de la rencontre sportive entre deux équipes de sport de 24 enfants en cumulé ...

Nous n’avons alors pas à rougir de nos actualités :

  • Camper dans les bois en hiver,
  • Partir en camp,
  • Organiser une galette des rois ou une fête de groupe,
  • et là, une excellente idée : un changement de responsable de groupe. C’est au moins aussi important que le changement du président du club de bridge local ! :)

Un exemple de communication

Voici un article paru dans le Ouest-France de Pontivy, en Bretagne. C’est un réel exemple de communication au grand public, bravo au groupe de Manègue-Baud !

Cet article est un exemple à plusieurs titres :

  • Il parle du groupe,
  • Il présente une photo sympa,
  • Il personnalise les encadrants, ce qui crée la confiance,
  • Il présente le scoutisme en quelques mots,
  • Il démontre l’ouverture,
  • Il raconte des événements marquants,
  • Il conclue sur un contact par mail et téléphone,
  • et surtout, surtout, il ne parle pas le jargon scout, le rendant très accessible à tous les lecteurs, en particulier les non scouts. Quelques mots peuvent un peu heurter des scouts, mais l’important n’est-il pas, d’abord, de se faire comprendre ?

Pluméliau. Nicolas Marteil, 22 ans, et onze ans de scoutisme

Scout toujours ? On ne le sait pas encore. Une chose est sûre, Nicolas Marteil gravit les échelons du groupe Manégue-Baud depuis onze ans. Il est aujourd’hui directeur.

Nicolas Marteil, 22 ans, a rejoint le groupe de scouts Manéguen Baud en 2005, « c’est lors de ma préparation à la profession de foi que j’ai entendu parler des scouts. J’ai voulu essayer et je viens d’y entamer ma 11e année », confie Nicolas. Après avoir été chef pendant trois ans, il est devenu responsable du groupe en septembre. Amélie, sa sœur, et Christophe, son frère, ont également fait partie du groupe pendant plusieurs années.

Établir un lien de confiance

« En tant que responsable d’un groupe local, je représente le mouvement et suis chargé de la communication auprès de la communauté paroissiale, des communes, des associations et des entreprises. Je dois établir une relation de confiance avec les parents et les informer sur les projets développés », précise le responsable.Sa mission est aussi d’accompagner une équipe de 15 adultes dont 8 cheftaines et chefs chargés d’encadrer 54 jeunes. « Cette année, nous avons mené une action de recrutement dans les classes de CM1-CM2 des écoles du canton. L’effectif du groupe Manéguen Baud est en augmentation de 20 % », se réjouit Nicolas. Douze Plumelois font partie de l’équipe, dont quatre chefs.

De nombreuses actions

En novembre, les pionniers et caravelles (14-17 ans) ont pu participer à la collecte de la banque alimentaire. Début décembre, Nicolas et son groupe ont fabriqué la crèche, décorée par les résidents de l’Ehpad (établissement d’hébergements pour personnes âgées dépendantes), que l’on peut admirer sur le parvis de l’église. Ils ont également participé au téléthon à Baud. Le 13 décembre, ils avaient rendez-vous à Vannes pour la transmission de « La Lumière de la Paix Bethléem ».

"Nos enfants non pratiquants s’intègrent très bien"

Ramassage de ferraille, baby-sitting, garde de chiens, jardinage, bricolage, vente de pains au chocolat et de jus de pommes font partie des actions, pour les plus grands, qui leur permettent de financer leurs projets.« Bien que mouvement catholique, l’association est ouverte à tous, sans distinction de nationalité, d’origines sociales, de culture ou de croyance », précise Nicolas. « Nos enfants sont non pratiquants (même sans connaissance de la religion) et trouvent bien leur place dans le groupe », confirme Philippe, parent d’un garçon et d’une fille au sein du groupe.

L’équipement est également une préoccupation pour Nicolas et il souhaiterait trouver des bénévoles pour confectionner les écharpes du groupe.

Contact : mail et téléphone

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