Les outils numériques

OpenStreetMap

OpenStreetMap, en activant la couche "carte cyclable", te permet de repérer les chemins et pistes cyclables, en rouge et bleu. Avec le point d’interrogation, tu peux accéder à des liens vers les composants de la carte (et donc des routes). En sélectionnant les composants, tu peux avoir des détails, notamment le revêtement de la route (s’il a été renseigné, sinon, n’hésite pas à compléter la carte à la fin du camp ;)).

GeoVelo

GeoVélo propose plusieurs itinéraires fonction de leur sécurisation pour les vélos. On aura ainsi un parcours direct (droit au but, peu importe les aménagements), un parcours sécurisé (qui exploite au mieux les infrastructures cyclables), un parcours équilibré, qui cherche à ménager les deux.

Komoot

Komoot est proche de GéoVélo mais il affiche aussi des points d’intérêts proches de son parcours, invitant à quelques détours champêtres sur des chemins plus jolis, un château sympa, un point de vue ... Il apporte aussi un élément intéressant qui est l’analyse des sols. En camp vélo, les petits chemins (ceux qu’on prendrait en explo sac au dos et dans lesquels on se croise avec difficulté) promettent quelques galères :)

B.Router

BRouter met particulièrement en valeur les itinéraires de randonnée cyclables, qu’ils soient européens (les Eurovélos) ou départementaux (ex : itinéraires Vendée à Vélo)

Accès en mobilité

Komoot, Géovélo, Openstreetmap (via OrganicMaps ou OSMand) ont des applications smartphone associées. BRouter nécessite un export du parcours pour pouvoir l’exploiter ensuite sur une application Smartphone ou un GPS vélo.

Je suis un artisan, je fais mon parcours à la main !

Ce mode opératoire permet de créer son parcours assez facilement.

• Une première idée clé est que la ligne droite est en général une route adaptée aux voitures, qui roulent vite. On va devoir faire quelques zigzags.
• Une deuxième idée clé est qu’il y a des choses qu’on ne franchit pas à vélo. Par exemples : une rivière, un autoroute, ou une voie ferrée.

Comment faire alors ?

• Repérer les points de passage : sur la carte IGN, on repère les autoroutes, voies ferrées et grandes voies rapides. Ces routes ont des croisements qui sont souvent dangereux avec des axes plus rapides que d’autres. Alors, on repère les passages tranquilles et sécurisés : un pont, un tunnel, etc. On peut les valider avec Google Street View.
• Enfin, il n’y a plus qu’à tracer un itinéraire tranquille en exploitant les routes, rues, chemins, voies vertes entre chaque point de passage.

Valider son itinéraire

Soit tu le fais à l’avance en voiture ou à vélo, soit tu peux vérifier le parcours en utilisant Google Street View, en particulier sur les points sensibles.